dimanche 27 octobre 2013

Election pour le renouvellement partiel du conseil d'UFR Droit-Eco-Gestion: le mardi 5 novembre, votez SUD-Solidaires Etudiants

Le 5 novembre, pour faire face à la casse de l’Université et à la détérioration de nos conditions d’étude, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, pour défendre un enseignement public supérieur émancipateur et ouvert à tous, votons SUD-Solidaires Etudiants ! 

Pourquoi faut-il des élus SUD dans les conseils?

Mardi 5 novembre, les étudiants de l'UFR Droit Économie Gestion (DEG) sont appelés à désigner leurs représentants aux conseils de gestion.
L’Université d’Orléans se trouve actuellement dans une situation peu reluisante : déficit budgétaire, filières menacées, incertitudes sur l’avenir des UFR avec l’instauration des fameux « instituts », personnels sous pression, inquiétude sur le sort des antennes… En dépit de ce triste tableau, aucune information n’est transmise aux étudiants qui sont pourtant les premiers concernés. Tout se passe comme si nous n’étions que de simples consommateurs de cours au lieu d’être considérés comme des membres à part entière de la communauté universitaire.


Pour cesser d’être tenus à l’écart des décisions concernant nos UFR, pour avoir toutes les informations en mains sur l’avenir de notre Université et pouvoir ainsi réagir efficacement, pour défendre nos droits et porter nos revendications, il nous faut des élus combatifs, des élus SUD-Solidaires  Etudiants ! 

Nous lutterons (entre autres):

 - Pour le maintien de toutes les filières menacées, sur le site d’Orléans comme dans les antennes !
- Pour la défense des antennes universitaires ;
- Pour l’embauche de personnels supplémentaire et la titularisation des emplois contractuels ;
- Contre tout déménagement d'une partie des UFR sur un autre site ;
- Contre les hausses démesurées du volume horaire de cours qui pénalisent les étudiants salariés ;
- Pour une plus grande tolérance concernant les absences aux TD ;

Mardi 5 novembre, élection partielle en UFR DEG (collège Droit): pour un syndicalisme de lutte, votez SUD-Solidaires Etudiants


mercredi 23 octobre 2013

Bus : la première des incivilités, n’est-ce pas les dysfonctionnements de la ligne 7 ?

Orléans, le 22 octobre 2013.

La société Kéolis, gestionnaire du réseau TAO, a récemment lancé une campagne de communication intitulée "Citoyens sur toute la ligne" consacrée aux "comportements gênants rencontrés dans les transports en commun".

Depuis la rentrée, c'est la multiplication des problèmes sur la ligne de bus 7 reliant Saran à La Source via le centre d'Orléans qui est surtout gênante pour nombre d'étudiants et de personnels de l'université usagers de cette ligne de bus. Chaque matin et chaque fin d'après-midi en semaine, des bus sont en retard ou ne passent pas, la plupart sont surchargés... Et il devient aléatoire d'arriver à l'heure sur le campus ou à la gare aux heures de pointe.

La politique tarifaire pratiquée par Kéolis étant déjà insuffisamment incitative pour les étudiants, de telles défaillances concourent malheureusement au délaissement des transports en commun au profit de la voiture.

C'est pourquoi la FSU, l’UNSA, Solidaires-Etudiants et l’UNEF ont décidé d’interpeller ensemble le président de l'AgglO comme le président de l'université d'Orléans afin que davantage de bus circulent sur la ligne 7, pour le bienfait des usagers, des chauffeurs et de l'environnement.

Les organisations syndicales SNASUB-FSU, SNESup-FSU, Solidaires-Etudiants, SNPTES-UNSA, A&I-UNSA , Sup’Recherche-UNSA et UNEF de l’Université d’Orléans.

mercredi 16 octobre 2013

Compte-Rendu du Conseil d'UFR Lettres du 10 octobre 2013

 I – Information diverses

- La nouvelle réforme sur l’Enseignement Supérieur (loi Fioraso) prévoit la suppression des PRES (Pôles de Recherches et d’Enseignement Supérieur) et leur remplacement par des CUE (Communautés d’Universités et d’Etablissements).
Quel avenir pour Orléans ? Deux pistes sont envisagées : une CUE régionale entre Orléans et Tours ou une mega-CUE regroupant les universités d’Orléans, Tours, Limoges, Poitiers et La Rochelle.
=Le conseil dénonce l’attitude du président de l’Université d’Orléans qui ne communique pas sur ses intentions et n’associe pas la communauté universitaire à sa réflexion. Vote d’une motion exigeant une large concertation sur la question

- Depuis le surpression de la reprographie de l’UFR LLSH, les problèmes se multiplient : photocopies livrées en retard, machines en pannes, profs obligé de passer par la COOREP pour être sûrs d’avoir leurs photocopies en temps et en heure…
  =Sur l’initiative de SUD Education, vote d’une motion demandant le retour d’une reprographie propre à l’UFR LLSH

II – Recrutement enseignants et enseignants chercheurs

Pour l’obtention de postes d’enseignants et d’enseignants-chercheurs, les ITP sont chargé de présenter les demandes et les arguments des différents labos auprès de la présidence de l’Université.
Or, la présidence de l’Université à émis une fin de non-recevoir à la demande de remplacer le poste  en allemand d’une enseignante partant à la retraite (le poste est gelé) et a refusé de créer un poste en japonais.
L’UFR LLSH est donc une nouvelle fois lésé. Le problème vient du fait que la présidence de l’Université a décidé d’octroyer les postes en fonction « d’axes prioritaires » qu’elle a elle-même fixé… et aucun de ses axes prioritaires ne concerne le domaine de l’UFR LLSH.
La présidence de l’Université délaisse volontairement l’UFR LLSH

III – Intervention de M.Zaninetti (vice-président CEVU) sur les réformes en cours

- Les mesures de la loi FIoraso n’étant pas encore toutes promulguées, l’Université doit renouveler ses demandes d’habilitation pour les licences, licences professionnelles et master.

=> Problème 1 : Le calendrier pour les demandes d’habilitation des licences est très serré et oblige à indiquer les modalités de contrôles de connaissance (contrôles terminaux ET contrôles continus) de manière détaillé (durée de chaque épreuve, types d’épreuves…) = Comment boucler une demande sérieusement en si peu de temps et comment prévoir de manière si détaillée les modalités de contrôle de connaissance pour les trois à venir ?

=> Problème 2 : les formations doivent désormais s’articuler autour d’un domaine, d’une mention et de parcours type. Dès lors, un problème se poste pour la licence droit-histoire. En effet, une licence droit parcours type histoire, ou l’inverse, ce n’est pas du tout la même chose sur le marché du travail, qu’une licence droit-histoire. Cela peut aussi ne pas avoir les mêmes conséquences concernant l’inscription en master. Il est donc demandé avec insistance qu’une mention droit-histoire soit reconnue, et défendue au ministère. M.Zaninetti répond que le ministère n’étudiera aucune demande individuelle de telle ou telle université et qu’en conséquence l’Université d’Orléans ne portera aucune demande de ce type.

Non à la réforme des retraites



mercredi 9 octobre 2013

Agressions racistes et islamophobes: ne laissons pas faire! - Communiqué du Comité antifasciste et antiraciste du Loiret (CAAL)

Le CAAL appelle à se rassembler le lundi 14 octobre devant le tribunal d’Orléans

Le 14 octobre aura lieu le rendu du jugement, mis en délibéré après le procès du 30 septembre 2013 en appel de l’ auteur d’une agression violente a caractère raciste, accompagne de propos racistes, sexistes et islamophobes, contre trois femmes d’origine arabe, dont une jeune fille mineure, le 14 juin à Checy.

Lors du procès en appel, la défense de l’accusé et l’accusé lui-même ont reconnu les faits, non discutables désormais. L’avocat de la défense a principalement argumenté sur la supposé folie du patient et une mauvaise appréciation psychiatrique du patient, pendant l’expertise. La défense n’a pas demandé de contre-expertise psychiatrique, se bornant à distiller le doute sur la qualité de l’expertise, sans doute fois la remettre en cause sur le fond. Celle-ci a déclaré l’agresseur responsable de ses actes.

Pour nous l’agresseur est un « raciste ordinaire », imprégné du discours raciste et discriminant ambiant, distillé par l’extrême droite, les médias, et Mr Valls.

Un jour c’est l’islam la cause de tous les maux. La question se pose de savoir si cette religion est « compatible » avec la démocratie, un jour ce sont les roms les nouveaux boucs émissaires, dont Mr Valls se demandent s’ils sont intégrables. Ces actes ne sont que le résultat de l’imprégnation de ces discours racistes, soit par des groupes d’extrême droite, soit par des « esprits faibles », des « beaufs ordinaires ».

Le CAAL dénonce ce climat nauséabond, qui sent les années 30 ,et a pour fonction cynique de faire oublier la responsabilité du gouvernement et des hommes politiques dans la gestion de la crise du capitalisme en jetant en pâture des boucs émissaires, en faisant appel aux instincts les plus bas : notre entier soutien va vers
les victimes.

Le CAAL appelle à se mobiliser le 14 octobre et lors de toute agression a caractère raciste, sexiste, homophobe, islamophobe.