mercredi 26 juin 2013

Contre la montée du fascisme, il est urgent de construire l'alternative

X et Y, Militants antifascistes et amis de Clément Méric, ils ont été témoins de son agression (tribune parue initialement sur le Huffington Post)
En nous levant mardi matin, nous sommes pris d'un haut le cœur. Une bonne partie de la presse en ligne relaie sans prendre de distances les propos aberrants de RTL. Il y a quelques temps, elle avait déjà déclaré Clément mort accidentellement à la suite d'une chute. Aujourd'hui, elle annonce qu'il serait l'agresseur de son assassin. A l'infâme, ces journalistes s'appliquent à ajouter l'ignoble et dans un seul but : appuyer le discours de la droite dure de Jean-François Copé, renvoyant dos à dos les "extrémistes".
Au lendemain de la dernière grande manifestation que nous avions organisée en mémoire de Clément et contre le fascisme, les journaux se contentaient déjà des quelques miettes de sensationnalisme : une dizaine de vitrines de banques brisées par des gestes de rage. Les médias passaient à côté de l'essentiel ; à côté de cette saine colère exprimée d'une seule voix par des milliers d'individus, à côté de ces messages de solidarité internationale portés par des délégations venues de Russie, d'Allemagne, d'Italie, de Belgique, de l'État espagnol, du Pays-Basque...

lundi 24 juin 2013

Guide du travail saisonnier - Edition 2013

Cette année encore, les étudiant-e-s seront nombreux à travailler durant la période estivale pour financer leurs études.

La plupart du temps, ce travail saisonnier s’effectue dans des conditions précaires et dans des secteurs à faible taux de syndicalisation. Isolé-e-s, la plupart des étudiant-e-s se retrouvent souvent démuni-e-s lorsqu’ils ou elles sont confronté-e-s à leurs employeurs. 

Pourtant, il existe de nombreux droits et recours pour se faire respecter. L’Union Syndicale Solidaires a donc édité un guide récapitulant l’essentiel de ce qu’il faut savoir lorsqu’on effectue un travail salarié saisonnier. Ce guide donne les bases juridiques des droits des salarié-e-s en se référant systématiquement au code du travail et traite particulièrement des points posant le plus souvent problème (contrat de travail, rémunération, heures supplémentaires, temps de pause, travail de nuit, arrêt maladie, congés payés, congé pour examen...).




jeudi 20 juin 2013

Compte-Rendu du Conseil d'UFR Lettres du 20 juin 2013



Le conseil portait sur la seule question des personnalités extérieures à désigner au Conseil d’UFR
Selon les nouveaux statuts, 6 personnalités extérieures à l’UFR siègent au conseil :
- 2 représentants des collectivités territoriales
- 2 représentants des activités économiques, organisations syndicales, associations scientifiques et culturelles, des grands services publics
- 2 personnalités désignées à titre personnel

La liste soumis au vote par la direction de l’UFR proposait les personnalités suivantes :
-          Béatrice BARRUEL (mairie d’Orléans)
-          Anne-Françoise BLOT (réseau des bibliothèques d’Orléans)
-          Stéphane MUNOS (Chambre de Commerce et d’Industrie)
-          Corinne AJINCA (Ace International Foods)
-          Hélène Mouchard Zay (CERCIL)
-          François-Xavier HAUVILLE (Théâtre d’Orléans)

Nous sommes intervenus pour indiquer que, sur les 6 noms proposés, 3 noms nous semblaient irrecevables :
-          Mme BARRUEL : nous considérons qu’au vu des projets de la politique actuelle de la mairie consistant à délaisser le quartier de la Source et à vouloir déménager une partie de l’Université en centre-ville, la présence d’une représentante de la mairie était inacceptable.
-          M. MUNOIS et Mme AJINCA : nous rejetons par principe la présence de représentants du patronat au sein des universités. Qu’a à faire une représentante de Ace International Food (entreprise de produits surgelés) dans un conseil d’UFR Lettre ? Par ailleurs nous trouvons anormal que l’UFR face le choix exclusif de ne retenir que des noms de personnalités économiques au lieu de retenir, comme le permettent les statuts, des représentants d’organisations syndicales ou d’association à caractère culturel ou scientifique.

Compte-rendu des conseils d’UFR DEG des 6 et 20 juin



A l’ordre du jour du Conseil du 6 juin : désignation des personnalités extérieures devant composer le conseil de gestion.

Tout d’abord nous avons dû choisir entre un représentant de la commune d’Orléans et un représentant de l’agglomération. Le choix s’est porté sur le représentant de l’agglomération qui dans les faits sera la même personne que si c’était la commune. Cependant l’Agglo a une commission « enseignement supérieur » contrairement à la ville.

Puis nous avons dû choisir entre un représentant du département ou un représentant de la région. Le choix s’est porté sur ce dernier pour les mêmes raisons que précédemment. Notons que madame Corinne Leveleux-Texeira n’a pas participé au vote.

samedi 15 juin 2013

ESR unitaire : poursuivre la lutte contre l’austérité et le projet de loi !

Nouveau communiqué unitaire du 6 juin appelant à poursuivre la mobilisation contre le projet de loi FIORASO, avec nouveau temps fort le 18 JUIN, jour de l’ouverture du débat au Sénat.

L’Assemblée Nationale a adopté le 28 mai 2013 le projet de loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) par 289 voix contre 248. Ce vote illustre les difficultés du gouvernement à faire aboutir ses projets relatifs à l’ESR, soutenus par les seuls députés socialistes et radicaux de gauche. La mobilisation réussie le 22 mai 2013 des personnels de l’ESR à Paris et les efforts d’explication des syndicats CGT, FSU, SUD, FO auprès des députés, notamment du Front de Gauche et d’Europe Ecologie Les Verts, ont contribué à cette situation. C’est un résultat encourageant pour ceux qui, comme nos organisations, se battent dans l’ESR depuis de long mois pour une augmentation des moyens pérennes (postes et crédits) des établissements de l’ESR et la rupture avec la loi LRU et le Pacte de la Recherche.

vendredi 14 juin 2013

Le fascisme tue, ensemble combattons-le! Manifestation le 23 juin à Paris, départ possible d'Orléans via un bus

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous ré-volte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois.La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste. Confortés par des partis politiques « républicains » qui reprennent les propos et les pratiques de l’extrême-droite, notamment du Front National, voire qui s’allient avec, les groupes fascistes refont surface au grand jour.

L’État accompagne ce processus lorsqu’il organise rafles, expulsions et stigmatisation des immigré-es  ou lorsqu’il laisse parader les commandos fascistes dans les rues. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires,  la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en  témoigne, conduisent au pire.

vendredi 7 juin 2013

jeudi 6 juin 2013

Hommage à Clément - Manifestation antifasciste à Orléans, samedi 8 juin, départ 14H30 parvis de la Cathédrale


Pour Clément, syndicaliste étudiant battu à mort par l'extrême droite - Rassemblement aujourd'hui à 18h devant la prefecture d'Orléans

 Communiqué de SUD-Solidaires Etudiant-e-s Orléans

Mercredi 5 juin, à la sortie d’un magasin près de la gare Saint Lazare, Clément , un étudiant en première année de Science Po Paris,  syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant  antifasciste, a été agressé  et battu à mort par des membres de l'extrême-droite radicale. Il est décédé dans la nuit à l’hôpital de la Pitié-salpêtrière des suites de ses blessures.

C’est avec effroi et stupéfaction que nous avons appris la nouvelle ce matin. Nos premières pensées vont à la famille de Clément, ses proches ainsi qu’à ses camarades de Solidaires étudiant-e-s Science Po et du milieu antifasciste parisien.
 
Il s’agit d’une agression odieuse et inacceptable. Justice doit être faite pour Clément, un tel acte criminel ne pouvant rester impuni.  En  outre, nous demandons la dissolution  de l’ensemble des  groupuscules  d’extrême droite violents (JNR, Identitaires, Jeunesses Nationalistes…).
 
Cet  assassinat s’inscrit dans un  contexte  de  recrudescence de la  violence d’extrême droite partout en  France  et en  Europe.  En effet, depuis plusieurs années, les groupuscules d’extrême droite multiplient les  agressions  physiques  à l’encontre des syndicalistes et  militants de  gauche.  Nous  n’oublions pas non plus la recrudescence des exactions à caractère raciste et homophobe. Cette escalade de  la violence est  la conséquence d’un discours de banalisation des idées d’extrême droite  dans la société  (« normalisation »  du FN  par les médias,  xénophobie,  islamophobie, homophobie, discours antisyndical, reprise des idées  de Marine Le Pen  par l’UMP…) ainsi que par l’impunité dont jouissent les groupuscules néofascistes de la
part des autorités.

Plus que jamais l’heure est au rassemblement de toutes  les forces antifascistes pour riposter face à l’extrême droite. Nous appelons tous ceux et celles qui condamnent cet acte odieux à participer au rassemblement  en hommage à clément  ce soir à 18h devant la préfecture d’Orléans.

Un militant syndicaliste et antifasciste tué à Paris par l’extrême-droite - Rassemblement à 18h devant la prefecture d'orléans

Communiqué de l'Union syndicale Solidaires du Loiret

Hier, un militant anti-fascite et membre de Solidaires-Etudiant a été lâchement agressé par trois skinheads.

Ce militant se trouve depuis ce matin en état de mort cérébrale. Nos premières pensées vont à sa
famille, ses proches et tous les camarades qui le côtoyaient au quotidien. Cette agression sauvage, qui fait suite à d’autres faits ces dernières semaines (un syndicaliste en vacances agressé en Dordogne, des agressions homophobes nombreuses,... ) renoue avec les pratiques violentes de l’extrême-droite. Elles se multiplient comme si une digue était rompue. La campagne haineuse de l’UMP lors du débat sur le mariage pour tous, la collusion et la complaisance de la droite avec toutes les composantes nauséabondes, du Front National aux groupes néo-nazis, sont responsables de cette violence qui aujourd’hui a libre court sur l’ensemble du territoire.
SOLIDAIRES Loiret rappelle qu’il a toujours été attaché au combat anti faciste hier aujourd’hui et
demain. Il sera toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent contre ces idées d’exclusion et de haine.