vendredi 29 mars 2013

Compte-Rendu de l'Assemblée des élus étudiants – Séance du 28 janvier 2013


Présents : 17 élus étudiants (sur 79). Les  élus SUD-Solidaires Etudiants de l’UFR LLSH étaient présents, l’élu de l’UFR DEG n’était pas présent pour cause de conseil d’UFR se tenant au même moment.

 Mot de présentation du Vice-Président du CEVU

Le président de l’Université devait venir lui-même introduire cette Assemblée des Elus Etudiants (AEE) mais, ayant fait faux-bon au dernier moment, c’est le Vice-Président du CEVU qui est venu introduire l’AEE.

Dans son discours introductif, il a regretté la diffusion de notre lettre ouverte (intitulée « La démocratie étudiante en berne », celle-ci dressait un constat amer de l’état de la démocratie étudiante à Orléans). Ayant demandé la parole pour répondre et ne l’ayant pas obtenu, nous l’avons prise « au forcing ». Nous avons tenu à rappeler que, contrairement à ce qu’affirmait le VP-CEVU, il y avait bien un problème spécifique à Orléans qui dépassait largement la question de la dépolitisation des jeunes (exemple : aucun votant en UFR STAPS pour les élections PRES) et que la baisse annoncée du nombre d’élus étudiants dans les conseils d’UFR montrait bien qu’il y avait une responsabilité de la direction de l’Université dans cette dépréciation de la démocratie étudiante à Orléans.

  Présentation de l’AEE

Sont membres de cette AEE tous les élus étudiants des conseils de gestion et des conseils centraux. Peuvent être invités des représentants extérieurs qui n’ont pas le droit de vote.

mercredi 27 mars 2013

Orléans : la démocratie étudiante en berne



Lettre ouverte au président de l’Université

Les dernières élections étudiantes ont encore battu un record d’abstention. Alors que doit s’ouvrir l’Assemblée des élu-e-s étudiant-e-s, SUD-Solidaires Etudiant-e-s dresse un constat sombre sur l’état de la démocratie à l’Université d’Orléans.

Le résultat de l’élection des représentants étudiants au PRES a été publié cette semaine. La participation s’élève à 1,86%*, soit un taux d’abstention de plus de 98% ! En terme de participation, cette élection a ainsi réussi à faire pire que les élections aux conseils de gestion des UFR LLSH et DEG du 29 janvier dernier. Pourtant, avec une participation tournant entre 3,80 et 6% selon les collèges (exception faite du collège d’économie qui avec 7,80 % battait des records de civisme), les élections du 29 janvier avait déjà placé la barre très haut en terme de nullité démocratique !

lundi 25 mars 2013

Loi Fioraso : La LRU VERSION 2.0 !!

Résumé des épisodes précédents...

En 2007, sous couvert d’accorder une plus large autonomie aux universités, le gouvernement Sarkozy avait instauré la loi « Liberté et Responsabilité des Universités ». Derrière ce nom fort sympathique, se cachait en réalité une réforme dont le but inavoué consistait pour l’Etat à se désengager pour partie du financement de nombre de petites facs de province considérées comme non compétitives au profit des grands centres universitaires jugés mieux capables de replacer la France dans le classement mondial des universités…

Malgré les fortes mobilisations étudiantes de 2007 et 2009 soutenues par l’ensemble de la communauté universitaire, la LRU est entrée en vigueur avec des conséquences dramatiques pour les universités: faillite budgétaire, fermetures d’options et de filières, coupes claires dans les crédits de recherches et compétitivité féroce entre universités dans la course à la survie !


La loi Fioraso est une aggravation de la LRU!

Pendant sa campagne, François Hollande avait promis une nouvelle loi-cadre pour "remplacer" la LRU, dans les faits rien ne change notamment en matière d’autonomie budgétaire!

vendredi 22 mars 2013

Compte-rendu du Conseil de gestion de l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines (LLSH) du 21 mars


1.       Validation du PV du conseil du 24 janvier
Le précédent conseil s’étant déroulé sans élus étudiants, nous nous sommes abstenus sur la validation de son procès-verbal.

2.       Projets des nouveaux statuts

La mise en place des ITP, imposée par la présidence de l’Université, contraint l’UFR LLSH à revoir ses statuts.

Le directeur de l’UF LLSH a précisé au début des débats que le nombre d’élus étudiants passait de 6 à 4 et que le nombre d’élus BIATSS (personnel non enseignants) passait de 2 à 4. Il a indiqué qu’il n’était pas la peine de discuter de ce point car cela avait déjà été acté par le Conseil d’Administration (CA) de l’Université.
Solidaires Etudiants à dénoncé la baisse du nombre d’élus étudiants et le fait que cette baisse soit présentée comme « non négociable ». Nous avons demandé à ce que le conseil d’UFR formule une demande de modification du nouveau projet auprès du CA pour que le nombre d’élus étudiants demeure à 6.
Les autres membres du Conseil ont approuvé notre intervention et la demande de modification du projet a été adoptée.

jeudi 21 mars 2013

Communiqué sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche

Quelle loi demain pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche ?


Le projet de loi sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche sera présenté fin mars au conseil des Ministres. Le connaissez-vous ?

Le résultat  des consultations des différentes instances est éloquent. Le Conseil  Supérieur de l'Éducation a majoritairement voté contre la version du 8  février du projet de loi. La Ministre ne peut se prévaloir d'un vote  favorable du CNESER. Après avoir voté contre le texte intégrant la totalité des amendements avant arbitrages ministériels, celui-ci, n’a émis aucun  avis (20 Pour, 20 Contre, 8 Abstentions et 4 NPPV) sur le projet amendé  in-extremis par la ministre.

mercredi 20 mars 2013

Compte-rendu du conseil de gestion plénier de Droit-Eco-Gestion (DEG) du 7 mars


Ordre du jour avec interventions et explication de votes:

1- Approbation du procès-verbal du conseil de gestion du 15 novembre 2012

Nous n’avions pas de représentant en droit avant ce conseil (les représentants SUD-Solidaires Etudiants venant tout juste d’être élus), nous nous sommes donc abstenus sur  la validation du PV du précédent conseil.

2- Délibération sur la composition du conseil de gestion dans la perspective des nouveaux statuts de l'UFR

Dans les nouveaux statuts, le nombre d’élus étudiants en DEG passera de 11 à 9 et à voter contre les nouveaux statuts. SUD-Solidaires Etudiant a donc voter contre le projet de nouvelle composition du conseil.

URGENT: Un étudiant du conservatoire d'Orléans menacée d'expulsion aujourd'hui!


RESF45 INFOS
PAS QUESTION DE CAUTIONNER L’AVEUGLEMENT
DES PRATIQUES ADMINISTRATIVES,
REAGISSONS !


Un musicien trompettiste connu d’un grand nombre de personnes de l’agglomération d’Orléans est menacé d’expulsion si nous laissons faire la préfecture.
Il s'appelle Avelan NTSIETE. Il a 29 ans. Il vient du Congo Brazzaville. Il jouait là-bas dans des orchestres.
Il est en France depuis 2010, au Conservatoire d'Orléans depuis 2 ans et demi où il suit les cours.
> Par ailleurs il est :

- Directeur de l'Harmonie junior de Sandillon,
> - Directeur adjoint de l'Harmonie de Fleury/La Barrière St Marc,
> - Professeur de trompette à l'école de musique d'Artenay,
> - Membre du "Brass Band Val de Loire".


Plusieurs fois il a tenté de régulariser sa situation administrative auprès de la préfecture du Loiret... sans succès.
Il a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Ayant perdu en recours au Tribunal Administratif d'Orléans, il est actuellement en procédure d’appel devant la Cour d'Appel de Nantes.

Lors d’un contrôle routier, il a fait l’objet d’une vérification d’identité et a été assigné à résidence en raison de son OQTF, avec obligation d'aller signer au commissariat d’Orléans tous les 7 jours.
Ce mardi 19 mars 2013, en allant signer, il a été arrêté et conduit au Centre de rétention du Mesnil-Amelot... pour une expulsion programmée ce mercredi 20 mars.

lundi 18 mars 2013

Valls campe sur sa politique d'exclusion !

En appelant une nouvelle fois ce 14 mars au rejet et à la suspicion à l’encontre des familles Roms, qui seraient culturellement opposées à vouloir s’intégrer.. M. Valls confirme qu’il tient bien reprendre à son compte les mêmes grosses ficelles populistes tenues par Sarkozy notamment dans son discours de Grenoble de juillet 2010.

C’est vouloir détourner l’attention de la faiblesse si ce n’est la lâcheté d’un gouvernement socialiste qui a su abandonner si rapidement tous ses engagements envers les résident-e-s étranger-e-s – au séjour et à l’emploi - mais aussi au droit de vote.

samedi 9 mars 2013

Libérez Georges Ibrahim Abdallah ! Manuel Valls doit céder !


Depuis maintenant 28 ans, Georges Ibrahim Abdallah, militant de la cause palestinienne, est détenu dans les prisons françaises, ce qui en fait l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde. La cour d'Appel de Paris a autorisé sa libération sous condition d'expulsion le 10 janvier dernier. Mais Manuel Valls refuse toujours sa libération...

Un militant de la cause palestinienne détenu en France depuis 28 ans!

Georges Ibrahim Abdallah est né le 2 avril 1951 à Kobayat, dans le nord du Liban. C’est un militant libanais engagé au côté du Peuple Palestinien, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).
Il est arrêté à Lyon le 24 octobre 1984 et est condamné en 1987, à la suite d’un montage policier et judiciaire et sous pression des gouvernements des Etats Unis et d’Israël, à la réclusion à perpétuité, avec une peine de sûreté de 15 ans, pour seule "complicité" dans l’exécution d’un membre de la CIA et d’un agent du Mossad (services secrets israéliens),actions revendiquées par les FARL.

Enfermé depuis maintenant 28 ans, il était théoriquement libérable depuis 1999. L’État français et sa justice, sous les pressions répétées des États-Unis et d’Israël, avait toujours refusé de le libérer malgré sept demandes de libération conditionnelle, toutes rejetées. Le motif : Georges Ibrahim Abdallah avait conservé intactes ses convictions politiques. Georges est resté, après plus 28 ans de prison, fidèle à son engagement : c’est un prisonnier d’opinion, un prisonnier politique. Il a commencé le 24 octobre sa 29ème année de prison, ce qui en fait le plus ancien prisonnier de France.

jeudi 7 mars 2013

Vendredi 8 mars : journée internationale de lutte pour le droit des femmes

Planning :

17 H : marches des femmes, rendez-vous devant la Banque de France (rue de la République), départ à 17 H 30 pour la sécurité sociale (place de Gaulle). Fin de la manifestation place du temple où sera tenue une buvette citoyenne. Organisé par le Collectif Orléanais des Droits des Femmes, soutenu par le CAC 45 et Attac 45.

19 H : apéro concert au 108 rue de Bourgogne par l'association Défi pour la journée des droits des Femmes.

20 H 30 : spectacle L'assemblée des Femmes à La Passerelle, à Fleury-les-Aubrais.

8 mars: Journée internationale de lutte pour les droits de la femme, à la fac comme partout!

Non aux violences faites aux femmes et au harcèlement sexuel !
Aujourd'hui en France, une femme sur 6 sera victime de violences au cours de sa vie, une femme sur 10 sera violée. Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon. C’est dans le « cocon familial » que s’exerce la majorité des violences sexuelles : les jeunes femmes (20-24 ans) sont les plus touchées.  Les fermetures de  foyers d'accueil pour les femmes victimes de violences et leurs enfants constituent donc une attaque aux droits humains les plus fondamentaux ! Dans l'enseignement supérieur le harcèlement sexuel est exercé sur les étudiantes et les personnels grâce aux rapports hiérarchiques qui permettent aux agresseurs de se croire tout permis, et de menacer victimes et témoins.

Hier, aujourd'hui et demain : pour le droit à disposer de nos corps !
Le droit à l’avortement est une victoire du mouvement féministe, qu’il s’agit de défendre ! Or dans ce contexte politique de retour à l’ordre moral, il est remis en cause par la reconnaissance civile du fœtus, les fermetures de centres IVG, les coupures de subventions aux associations. Dans les universités, la suppression de postes d'infirmières et d'assistantes sociales pèse lourdement sur le droit des étudiantes à disposer de leurs corps. Le coût des moyens de contraceptions et de protections reste élevé, souvent non ou faiblement remboursé par la Sécurité Sociale.

mercredi 6 mars 2013

LMDE : conditions de travail inacceptables, à quand un rattachement au régime général ?


Communiqué commun de Solidaires Étudiant-e-s, SUD Santé Sociaux et SUD Protection Sociale

Le feuilleton autour des mutuelles étudiantes, et en particulier de la LMDE, continue. Après l’UFC Que Choisir en septembre, le Sénat en décembre, ce sont désormais les syndicats des personnels de la LMDE qui pointent les problèmes financiers et de gestion interne. La LMDE connaît un déficit chronique depuis sa création, obligeant la MGEN à remplir le tonneau sans fond du mutualisme étudiant. De même, le commissaire aux comptes de la LMDE refuse de certifier les comptes financiers annuels si les prestations arrivées en 2012 ne sont pas traitées d’ici avril démontrant ainsi que la qualité du service est plus que lamentable. Mais aujourd’hui ce sont les salariés de la LMDE qui sont victimes de cette situation. Après 12 "départs volontaires" l’an dernier (620 salariés aujourd’hui), la direction de cette mutuelle "progressiste" et "d’économie sociale et solidaire" a carrément demandé à ses salariés de faire bénévolement des heures supplémentaires "sur la base du volontariat". 

vendredi 1 mars 2013

Contre l’accord sur la « compétitivité et la sécurisation de l’emploi » : manifestation le mardi 5 mars, 10h30, départ parvis de la Cathédrale !


Le 11 janvier, le Medef  a signé un accord national interprofessionel (ANI) avec des syndicats minoritaires (CFDT, CFTC et CFE-CGC). C’est cet accord, illégitime et dangereux pour nos droits, que le gouvernement entend transposer en loi.

Cet accord prévoit notamment :
  • Le temps de travail et le salaires « flexibles » : les patrons pourraient désormais nous contraindre à travailler plus et/ou de gagner moins, sous pretexte de « difficulté dans l’entreprise ».
  • Les mutations forcées : l’employeur pourrait obliger les salariés à une mobilité plus grande, en le déplaçant au gré de ses envies. En cas de refus l’employeur aura alors une cause réelle et sérieuse de licenciement..! 
  • Des plans sociaux facilités !
  • L’entérinement de l’impunité patronale ! Les délais de prescription pour tout litige du travail passeraient de 5 à 2 ans (rappelons qu’ils avaient déjà été abaissés avec la réforme de 2008 de 30 ans à 5 ans!!!) Par ailleurs, les prud’hommes ne seraient plus compétents pour juger sur la forme des licenciements. Ils ne seraient ainsi plus en mesure d’invalider un licenciement pour irrespect des procédures légales. De nombreuses voies de recours pour les salariés sont ainsi discrètement supprimées !