mercredi 30 janvier 2013

Grève dans la Fonction Publique: manifestation jeudi 31 janvier à 10h30 devant la Mairie, place de l’Etape à Orléans

Face à l'austérité et au démantèlement du service public d'enseignement supérieur

MOBILISONS-NOUS JEUDI 31 JANVIER

La CGT, la FSU et Solidaires appellent toute la Fonction Publique à la grève et à la mobilisation le jeudi 31 janvier contre l'austérité et le démantèlement des services publics. Nous appellons tou-te-s les étudiant-e-s et personnels de l'enseignement supérieur à se joindre à la mobilisation dans le but de construire un mouvement social face à l'austérité, aux cadeaux faits au patronat, au démantèlement des services publics et à la précarité croissante chez les étudiants et personnels.

mardi 29 janvier 2013

Pour un syndicalisme étudiant de luttes, « Solidaires Étudiant-e-s – Syndicats de Luttes » est né !

En ce dernier week-end de janvier 2013, se sont réunis des syndicats de lutte étudiants, membres de la « Fédération Syndicale Etudiante », de la « Fédération Etudiante des Syndicat Sud Etudiant » et des syndicats autonomes pour discuter de la fondation dʼune nouvelle organisation étudiante de Luttes. Lors des ces discussions, nous avons abordé les transformations profondes dans lʼEnseignement Supérieur en termes de structures et de pédagogie, mais aussi le fait que nous sommes confronté-e-s au renforcement de la sélection sociale, à lʼaugmentation des frais dʼinscriptions, des prix du Crous dans les logements et les restaurants universitaires, au développement de politiques racistes contre les étudiant-es étranger-es. Cʼest pourquoi nous nous sommes réunis pour être actrices et acteurs dʼune résistance et dʼoffensives pour construire un Enseignement Supérieur accessible à tou-te-s (Public et Gratuit) et critique (Libéré des besoins des autres – Entreprises, État, Idéologie capitaliste et libérale). Même si nous sommes issus dʼhistoires différentes, nous partageons des constats et des moyens de luttes et il nous semblait impossible de perpétuer cette division à lʼintérieur du syndicalisme de lutte, surtout à lʼheure où beaucoup voudrait nous voir disparaitre. Nous avons donc dissous nos fédérations respectives et choisi de nous appeler « Solidaires Etudiant-e-s – Syndicats de luttes ». Cʼest la richesse et la pluralité de nos histoires actualisées dans ce nouveau syndicat qui font notre force.

mercredi 23 janvier 2013

Elections des représentants étudiants au conseils d’UFR : le 29 janvier, votez SUD Etudiant, pour une autre université !

Le 29 janvier, pour faire face à la casse de l’Université et à la détérioration de nos conditions d’étude, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, pour défendre un enseignement public supérieur émancipateur et ouvert à tous, votons SUD Etudiant aux conseils d’UFR ! 


Pourquoi faut-il des élus SUD dans les conseils?
Mardi 29 janvier, les étudiants des UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines (LLSH) et Droit Économie Gestion (DEG) sont appelés à désigner leurs représentants aux conseils de gestion.
L’Université d’Orléans se trouve actuellement dans une situation peu reluisante : déficit budgétaire, filières menacées, incertitudes sur l’avenir des UFR avec l’instauration des fameux « instituts », personnels sous pression, inquiétude sur le sort des antennes… En dépit de ce triste tableau, aucune information n’est transmise aux étudiants qui sont pourtant les premiers concernés. Tout se passe comme si nous n’étions que de simples consommateurs de cours au lieu d’être considérés comme des membres à part entière de la communauté universitaire.

Pour cesser d’être tenus à l’écart des décisions concernant nos UFR, pour avoir toutes les informations en mains sur l’avenir de notre Université et pouvoir ainsi réagir efficacement, pour défendre nos droits et porter nos revendications, il nous faut des élus combattifs, des élus SUD Etudiant ! 

vendredi 18 janvier 2013

Pour l'égalité des droits : Manifestation à Orléans le 19 janvier à 15h !

Des attaques sans précédent
Depuis plusieurs semaines, le projet de mariage pour tous et toutes est attaqué de toutes parts. Audelà du conservatisme et sous couvert d'un combat pour la filiation, des associations catholiques intégristes et d'extrême droite, mais également des partis politiques font resurgir des propos que l'on croyait disparus depuis longtemps, accumulant les amalgames haineux et remplis de stéréotypes !
 
Une riposte indispensable dans la rue …
L'inter LGBT (regroupement d'associations d'homosexuel-les, bisexuel-les et transexuel-les) appelle à une manifestation nationale à Paris le 27 janvier ainsi que localement à Orléans le 19 janvier pour le mariage, sans distinction de sexe ou de genre et pour l'homoparentalité, et pour la PMA (Procréation Médicalement Assistée). Il s'agit avant tout que l'ensemble de la population puisse accéder aux mêmes droits : celui de pouvoir se marier ou non, d'avoir des enfants ou non, qu'elle que soit l'orientation sexuelle e de faire reconnaître la filiation du second parent.

mardi 15 janvier 2013

Demandes de bourses ou de logements CROUS: c'est maintenant!

Les demandes pour bénéficier d'une bourse et/ou d'un logement CROUS lors de l'année universitaire 2013/2014 sont à faire impérativement entre le 15 janvier et le 30 avril

Pour cela, rendez-vous sur le site du CROUS Orléans-Tours (http://www.crous-orleans-tours.fr/bourses/dse.php). Vous pouvez aussi vous rendre directement sur le serveur de dépôt du Dossier Social Etudiant (DSE) : https://dse.orion.education.fr/depot/
Attention, si la demande est formulée hors délai, le premier versement de la bourse sera retardé et votre demande de logement ne sera pas prioritaire.

Pour rappel:
Les bourses du CROUS sont versées selon des critères sociaux.
Pour y prétendre il faut cependant remplir plusieurs conditions : avoir moins de 28 ans au 1er septembre de l’année d’études, lors de sa première demande, et être inscrit-e (il y a aussi les BTS, les IUT, les CPGE….) en formation initiale, en France ou dans un État membre du Conseil de l'Europe, dans un établissement d'enseignement public ou privé et dans une formation habilitée à recevoir des boursier-es.

samedi 12 janvier 2013

Accord sur la sécurisation de l’emploi : Une régression sociale historique

L’Union syndicale Solidaires juge inacceptable le texte sur lequel vienne de tomber d’accord le patronat et des organisations syndicales.

Cet accord :
- institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents.
- instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des obligations légales et conventionnelles du licenciement économique.
- spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse.
- réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de contestation aux prud’hommes.

lundi 7 janvier 2013

Déclaration de la F-SYNTER (Burkina Faso)



FÉDÉRATION DES SYNDICATS  NATIONAUX  DES TRAVAILLEURS DE  L’ÉDUCATION ET DE LA RECHERCHE  (F-SYNTER)
COMITÉ de l’UNIVERSITÉ

DÉCLARATION

Depuis quelques années, les universités publiques du Burkina traversent une crise exacerbée depuis la refondation des années 2000. Le résultat en est le chaos qu’on observe depuis deux ou trois ans dans le déroulement du calendrier pédagogique. On en est au point où aucune personne de bonne foi ne peut aujourd’hui dire avec certitude à quel moment commencera l’année académique et quand elle se terminera. C’est dans ces conditions que le Comité d’université de la F-SYNTER a souscrit à la proposition de céder un mois de vacances pour rattraper le retard. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Les causes profondes de la situation sont à rechercher dans les pratiques antidémocratiques et la dégradation des conditions de vie des enseignants et des étudiants.

samedi 5 janvier 2013

Santé des étudiants : même unique, une mutuelle étudiante ne sera jamais une « sécurité sociale » de qualité pour tous.

Le 19 décembre, la Commission des Affaires Sociales du Sénat a publié un rapport sur la santé des étudiants. Nous pouvons nous réjouir qu'enfin le caractère inefficace et coûteux des mutuelles étudiantes soit reconnu par les parlementaires après avoir été signalé depuis des années par des syndicats étudiants et plus récemment par l'UFC-Que Choisir.

Néanmoins, nous regrettons la grande timidité des signataires. Ceux-ci, loin de proposer le rattachement du régime étudiant au régime général de sécurité sociale, proposent la création d'une « mutuelle unique » (bien qu'elle ne porterait pas le nom de mutuelle). Si cela permettrait de résoudre les problèmes issus du système aujourd'hui concurrentiel, cela ne résout pas le problème des « frais de gestion » prélevés par la mutuelle délégataire du « service public » ni les multiples complications administratives issues de la DSP qui empoisonnent la vie des étudiants. Aujourd'hui ce système de mutuelles étudiantes coûte 93 millions d'euros à l’État avec une économie potentielle de 90 millions d'euros selon les estimations de l'UFC-Que Choisir. Pourquoi les étudiants n'auraient-ils pas droit au même système que tous les travailleurs : une santé garantie par une socialisation au sein d'un service public national et non sous la coupe d'acteurs privés.